Poids | 399 g |
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Dimensions | 14,5 × 20 cm |
Nombre de pages | 286 |
ISBN | 978-2-36340-056-7 |
Catégorie |
Saint-Hilaire, un agréable petit village limousin parmi bien d’autres.
Les commerces disparaissent peu à peu : plus de boulanger, de boucher, même plus d’école ! Il ne reste que Josette l’épicière qui voudrait bien prendre enfin sa retraite. Son mari est décédé. Sa fille déteste la campagne. Qui lui succédera… ? Trouver un repreneur qui acceptera de travailler pour ne rien gagner ou presque ?
Et si l’épicerie disparaît, où les habitants trouveront-ils à s’approvisionner, où les vieux passeront-ils leurs après-midi à jouer aux cartes, où trouveront-ils leur tabac, leur chopine de rouge ou leur apéritif ?
L’épicerie semble sur le point de fermer quand des évènements inattendus vont sérieusement modifier la donne…
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L’épicerie de Saint-Hilaire est le poumon d’un village qui, au fil des années, a vu sa population fondre comme neige au soleil.
Ce village se décline au pluriel pour la Frances des terroirs, la France des oubliés. Que de maisons aux volets fermés ne verront plus le soleil éblouir leur intérieur, simple et intime comme les gens qui y vécurent.
Ce village se conjugue au passé car les anciens y tiennent lieu et place en attendant le grand départ.
Josette, elle est notre madeleine de Proust car à un moment de notre vie, nous en avons rencontré une pour croquer un bout de vie le temps d’une rencontre plus ou moins brève.
L’écriture de Jean Vareillaud est tour à tour fluide et dense, pudique et nue, généreuse et limousine.
Une histoire simple peuplée de personnages attachants, Josette, Eric le petit-fils, les quatre vieux copains de belotte.
Les mots de l’auteur habille la narration avec justesse, vérité et tendresse.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire L’épicerie de Saint-Hilaire.
Cette histoire s’écrit dans le présent sous-titré au passé car demain que restera-t-il dans les villages de nos si belles régions ! Qui fleurira les monuments aux morts ?
Merci Monsieur Jean Vareillaud et merci aux éditions Les Monédières.