« L’homme pense trop, il ferait mieux de rêver. Seul le rêve peut changer le monde. »
Belissenda, bâtarde du vicomte d’Oloron, entreprend le voyage vers les terres des ancêtres vikings et samis de son compagnon Thorig, nouveau Jarl de Selløya.
Elle s’émerveille de la chaude lumière de l’été qui jamais ne s’éteint, enveloppant ces paysages grandioses d’une aura magique. Mais, quand Thorig rejoint ses alliés à la guerre, elle se retrouve seule avec leurs deux enfants dans ces contrées boréales dont elle ignore la langue et les coutumes. Seule, face à l’adversité implacable de la nuit polaire, bleue et glaçante.
Au cœur de cette aventure palpitante, sur mer, sur terre, bravant les rigueurs des saisons et les hasards de la vie, la jeune femme, n’aura d’autre choix que de faire confiance à sa bonne étoile.
La plume saisissante de Jocelyne Giani, se fait tour à tour légère ou incisive, douce ou cruelle, délicate ou barbare et vous transporte au milieu cette aventure historique, dans une époque tumultueuse, où des humains de chair et de sang rêvent, aiment et combattent pour changer le destin de l’histoire.
Dans les pages envoûtantes de ce roman où vous découvrirez :
- Un roman historique incontournable qui parle de la puissance des femmes et de leur résilience, à travers son héroïne audacieuse, Belissenda, une femme, humaine avant tout, aux choix courageux même si parfois très difficiles.
- Une histoire immersive richement documentée, regorgeant de détails, de références et de descriptions de paysages, comme si vous y étiez.
- Une expérience littéraire captivante qui ne se lâche pas, portée par e rythme, l’authenticité des personnages, savamment construits, et les émotions que l’écriture de Jocelyne Giani, déjà très appréciée par les lecteurs de La Païenne et Les Roses de Cordoue, vous fait ressentir.
Smallstar –
Je ne suis pas familière des romans historiques, et encore moins connaisseuse de cette époque. Pourtant, les personnages, nous ressemblent, et la lecture est facile, fluide, vivante. Je craignais une lecture difficile, pleine de détails et de références que je n’aurais pas eues, à la manière d’un manuel d’histoire redondant et peu intéressant.
En fait, j’ai été agréablement surprise d’un roman aussi vivant et fourmillant d’action qu’une bonne série : je me suis laissé embarquer dans la plume de l’autrice, et je n’ai pas vu le temps passer pendant ma lecture.
A la fin du roman, quelques pages d’explication de l’autrice dévoilent sa vision du roman historique, et le jeu qu’elle opère entre ce qui tient réel et du fictif. J’ai beaucoup apprécié cet ajout au roman, essentiel pour comprendre les choix qui y sont faits.
Pour conclure, je tiens à honorer la plume de l’autrice, notamment pour ce qui concerne les paysages et l’ambiance du roman. Les descriptions de la nature sont magnifiques, riches, puissantes : par moment, j’avais l’impression d’y être pour de vrai, d’entendre, de sentir, de palper les paysages.
Je ne peux que conseiller ce roman, aussi bien à des amateurs de romans historiques qu’à ceux qui, comme moi, souhaiteraient en faire une première expérience.
Thrillarhist, Babelio –
Une ode à l’humanité
Ce qui la rend magnifique. Et l’espoir qui la fait toujours vivre.
Bienvenue dans « le chant de l’Aulne » de Jocelyne Giani troisième et dernier tome de la série « La Païenne ».
Ahlala vous me sentez déjà émotive !
J’ai adoré cette conclusion, on revoit les personnages que j’ai aimé suivre, on en découvre de nouveaux très beaux, et je ne voyais rien d’autre pour la fin des aventures de Bélissenda !
Si le début de cette série peut être brute, je trouve que tout amène parfaitement à ce tome.
Elles permettent de montrer dans les scènes les plus crues les relations des personnages, ce dont ils ont besoin, ce qu’ils représentent les uns pour les autres et puis… C’est naturel aussi.
On retrouve aussi la magnifique plume de Jocelyne, ses images, sa douceur, ses sensations physiques que j’adore et qui apportent un cadre autre que visuel.
Dans ses thèmes, ses personnages, leurs relations, leurs objectifs, dans la plume, ce troisième tome est une très belle conclusion de la série pour moi !
Après la Bélissenda sauvage dans « La Païenne » , la Bélissenda voyageant jusqu’à Cordoue dans « Les roses de Cordoue », le voyage vers le grand froid et le retour aux sources de ce tome est comme logique !
J’ai terminé avec du baume au coeur et un espoir difficilement descriptible !
Je ne peux que vous conseiller cette série ! De la prendre comme une ode à l’être humain et de l’embrasser.