Poids | 422 g |
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Dimensions | 15 × 24 cm |
Préface | |
Nombre de pages | 360 |
ISBN | 978-2-36340-120-5 |
Catégorie |
Soudeilles 1941-1942
Le camp de Soudeilles n’était répertorié nulle part. Même à Soudeilles ses vestiges avaient disparu et son souvenir s’était complètement estompé.
Le devoir de mémoire imposait ce travail de recherche historique mené depuis 1997 aux archives départementales de la Corrèze et de la Haute-Vienne et auprès des survivants, des descendants comme des témoins oculaires de ce camp qui a fonctionné de juin 1941 à décembre 1942 à Soudeilles (Corrèze).
Ce sont environ 550 hommes qui ont été immatriculés dans ce camp, travaillant à l’extérieur chez les agriculteurs, les artisans, et sur les chantiers d’exploitation des forêts et des tourbières…
Les auteurs présentent des aspects peu connus de la période de la Seconde Guerre mondiale et de l’Occupation : statut des travailleurs étrangers (TE), situation des réfugiés juifs. Ils cherchent à comprendre comment d’un village tranquille, en zone « dite » libre plusieurs dizaines de personnes ont pu être déportées à Drancy puis Auschwitz à partir d’août 1942.
L’ouvrage comprend en annexe, d’une part les biographies succinctes de plus de 500 TE et d’autre part les listes des 182 déportés et suppliciés du 665e GTE de Soudeilles.
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Annie PLAS Client Confirmé –
J’avais acheté la première édition de ce livre. J’ai prêté l’ouvrage mais il ne m’a jamais été restitué. J’ai donc acheté cette 3ème édition préfacée par Serge Klarsfeld.
Un devoir de mémoire s’impose à nous, c’est évident. Cet été 2024 a été inaugurée, à l’entrée de l’Ecole Nationale Professionnelle d’Egletons, une plaque en souvenir des 117 déportés juifs identifiés. Ils sont bien plus nombreux, mais il n’est pas aisé de les recenser car leurs périples et les histoires de chacun se sont effacés de la mémoire collective comme de la mémoire des familles concernées. Beaucoup d’entre nous ne se doutent pas que la haute Corrèze ait été impliquée, en bien ou en mal, dans de tels évènements aussi tragiques.
Toute notre reconnaissance doit aller aux auteurs de cet ouvrage. J’ai bien sûr une pensée à l’égard de tous les résistants qui ont tenté de s’opposer à cette barbarie.
Annie