Une balade picaresque, audacieuse et culottée !
Danny est le personnage principal de Tortilla Flat, né de l’imagination de Steinbeck. Dvanov est le héros lumineux du roman Tchevengour, écrit par Platonov. Dvanov cherche en tout événement une vérité philosophique. Danny, plus pragmatique, prend en charge le gîte et le couvert. Tous les deux s’étonnent des évidences du quotidien et font du partage du vin, un rituel.De la ville à la campagne, à travers les époques et les paysages, de nos jours à l’Amérique des années trente, en passant par la guerre en Europe, les histoires jaillissent, cruelles et douces, jusqu’à un dénouement aussi logique qu’inattendu. Le style, parfaitement maitrisé de Christian Viguié nous immerge dans des univers oniriques. La structure originale de son récit fait de chaque chapitre une nouvelle et de l’ensemble, ce magnifique roman.
LibertyBojangles, Babelio –
Une promenade avec deux hommes qui semblent naitre d’un coup, venus de nulle part, Danny, le personnage de Tortilla Flat de Steinbeck, terre-à-terre, et Dvanov, le personnage de Tchevengour de Platonov, plus rêveur et philosophe.
L’histoire de deux hommes qui semblent être des clochards, qui orbitent toujours autour d’une bouteille de vin, se promènent en ville puis à la campagne, avec ou sans amis, avec ou sans femmes. Des petits récits individuels pour une histoire un peu déroutante, difficile à suivre au départ, mais qui raconte l’amitié, l’amour, les liens entre les êtres humains. Et, une fin qui est très jolie, évanescente.
Je me suis sentie un peu perdue parfois le long des pages, mais l’écriture est belle et tendre, comme une caresse d’ange.
Romane, Babelio –
Les deux héros, Danny sorti se balader hors du roman Tortilla Flat de Steinbeck, et Danov de celui de Tchevengour écrit par Platanov, vont d’aventures en aventures, sans être extraordinaires elles sont toutes pittoresques. Ils flânent, déambulent comme des poètes, des philosophes, vivent avec légèreté comme s’ils étaient des fantômes, sans laisser d’empreintes.
Pourtant ils impriment de jolis mots, de belles pensées qui flottent longtemps dans la mémoire. Des anges un peu démons, un peu épouvantails, complètement marginaux, qui offrent une belle histoire onirique, étrange et originale.
Philbast, Babelio –
Il faut parfois sortir de son confort de lecture. Lire “la naissance des anges” relève de cette expérience.
La structuration du livre en courts chapitres permet d’avancer peu à peu dans une histoire quelque peu improbable qui navigue entre la trivialité la plus banale et une préciosité du langage qui rend poétiques des situations qui pourraient ne pas l’être spontanément.
Nous suivons donc nos deux héros, pauvres au sens économique du terme mais immensément riches par leurs rêves, leurs pensées ou leurs souvenirs (réels ou imaginaires) de bouge en bar, de banc en squatt.
En chemin, ils rencontrent des hommes et des femmes qui vont bouleverser leur vie et avec lesquels ils feront un bout de chemin.
La femme est l’avenir de l’homme, elle est aussi son eldorado. Marthe et Rose n’ont pas d’apriori et c’est tant mieux.
Au milieu du livre, le rythme s’accélère et la fin réserve une surprise en deux temps.
A quoi sert la liberté si l’on ne s’en sert pas ? La vie n’est elle pas finalement qu’un bref instant qui s’évapore avec le vent dans la nuit ?
Une histoire inattendue à la fois subtile et prosaïque.
Aurore Fleury, Babelio –
Deux hommes aux caractères opposés : Danny le beau parleur, profiteur, toujours à l’affût d’un bon plan pour boire, manger, dormir et plus si affinité ; Dvanoc le rêveur, le naïf, qui s’émerveille du moindre détail du monde qui l’entoure. Ce qui les rapproche : leur naissance. Ils sont apparus sur terre un beau jour sans vraiment savoir d’où ils viennent.
Ce roman raconte l’amitié, l’amour, la contestation, la dureté du monde… Danny et Dvanov vivent chacun à leur façon un parcours intiatique et si leurs routes vont s’éloigner, leur destin est lié.
Si j’ai été un peu déroutée au début par le style de Christian VIGUIE et la structure de son roman, j’ai finalement trouvé l’extrêmité du fil de l’histoire qui s’est ensuite déroulé comme une pelote me faisant voyager à travers un monde à la fois brut et poétique.
Evlyne Leraut, Babelio –
Pétillant, un feu d’artifice, réjouissant, « La naissance des anges » est un pur délice.
Ce roman fragmenté qui pourrait prétendre à des nouvelles est une réussite hors pair. D’emblée le ton est donné. Ici, règne la fraternité, la solidarité et le charme des constances.
L’ambiance est digne et raffinée. A l’instar d’une table des rois. Pas de faux-plis, l’invitation est grandiose. Trinquons à la santé d’une narration époustouflante à plusieurs degrés de lecture. Christian Viguié est digne d’un génie évident.
Les heures s’écoulent. Les échanges sont d’une portée inouïe, travaillés à l’or fin.
On remonte la couverture jusqu’au cou, bercé par l’essence de ce roman dont l’Ère des Petits Riens est le modèle à l’instar d’Amélie Poulain. Les évènements cruciaux rident leur front. L’Histoire qui a forgé l’éclat de leurs regards qui percent la nuit et attisent le feu des rappels. Ce roman est une chapelle. L’épiphanie des gloires de l’instant présent.
L’heure change page après page, laisse le sablier s’écouler. Ces hommes aux destinées assumées s’épanchent sur leurs existences.
Roseaux courbés dans les marécages de l’Histoire du monde écorchée vive. C’est là, la beauté de ce grand livre. La lumière qui s’élève sur les émancipations qui se renouvellent subrepticement dans l’art des mots, dans les certitudes d’apprécier ce qui est vrai.
« La naissance des anges » est l’as de coeur. Mature, abouti, criant d’exaltation pure dans les formidables alliances d’une authenticité rebelle et rare. Ce livre est une noria d’oiseaux en plein vol. Un lâcher de crayons de couleur, une émouvante rencontre avec Danny et Dvanov. La gravité est un sous-bois. On peut y dormir tranquille. Ils sont là, ils veillent.
« Tu es un homme et un enfant, répliqua-t-elle, et c’est bien. Pour que l’enfant s’amuse, il convient que l’homme se salisse un peu, sinon je ne vois pas l’intérêt. »
Magistral. En lice pour le prix Hors Concours 2021 des Éditions indépendantes.
Manika, Babelio –
C’est un livre étonnant qui ne raconte pas vraiment d’histoires, comme un rêve. L’écriture est très imagée, poétique et c’est ce qui fait la grâce de ce roman, un abord un peu compliqué car déstabilisant.
Carol-Anne, Babelio –
Un livre étrange, déroutant, qui alterne entre lumière solaire et noirceur extrême dans un style à la fois lyrique et loufoque.
Si les premiers chapitres ont été très flous pour moi, j’ai fini par réussir à capter l’essence du roman et ainsi à le lire. Il n’en reste pas moins que j’ai eu l’impression tout au long de la lecture de passer à côté de quelque chose, de manquer des sens cachés et des réflexions de l’auteur par manque de culture et de connaissances.
En effet tout est là, dans les critiques et les commentaires plus ou moins directs, plus ou moins métaphoriques de notre société. Certains passages m’ont poussé à de longues analyses, d’autre m’ont semblé trop abstraits et oniriques pour que je cherche même…
Une lecture intéressante donc, et très originale, mais qui me laisse un gout d’inachevé par ma faute.
Camille, Babelio –
A la fois loufoque, picaresque, décapant et déroutant, ce court roman se lit très facilement et d’une traite. Il suspend le temps et vous entraîne dans un univers parallèle, avec des anges. Et cette fin, superbe ! En même temps, il ne pouvait pas en être autrement.
Plutôt déroutée au début par ce roman, c’est une belle surprise que je vous recommande de découvrir pour changer d’air et de style !
Felina, Babelio –
Ce court roman est une véritable plongée dans l’inconnu. Avec une couverture aux couleurs extravagantes, le lecteur ne sait pas trop dans quoi il va plonger. Mais il est fort probable que l’ensemble ne soit rien moins qu’onirique. Génial !
Ces deux héros aux personnalités totalement opposées vont guider le lecteur à travers le temps et L Histoire. Chaque chapitre est le contexte d’un nouveau récit. Le lecteur, au début est un peu perdu et se demande où tout cela va le conduire, où l’auteur veut en venir. Mais il est bien obligé de se laisser aller, au fil des pages, jusqu’à enfin comprendre le pourquoi du comment.
Ce court roman, très particulier, entraîne le lecteur au gré du vent, au travers du temps. S’il veut comprendre quelque chose à tout ceci, il va devoir un peu lâcher prise, sur sa logique personnelle d’abord et sur la réalité des choses ensuite. Car beaucoup des événements qui se déroulent dans ces pages peuvent cacher différentes significations et différentes réalités. Mais sont-ils réels d’ailleurs?
tuuttuut, Babelio –
Difficile de décrire ce court mais riche et agréable roman.
Les chapitres courts et rythmés nous font vivre une aventure entre le réel et le rêve, la frontière a disparu et chaque lecteur décidera de la part de réel qu’il ressent.
Au-delà de l’histoire nous pouvons y lire une poésie sur l’existence. Danny et Dvanov comme les 2 faces d’une même pièce, comme 2 facettes de la vie. Les différentes et nombreuses situations se prêtent toutes à une interprétation en fonction de la sensibilité de chacun.
Laissez-vous emporter par cette rêverie, la lecture est facile et le texte totalement maitrisé.