Poids | 308 g |
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ISBN | 978-2-36340-169-4 |
Date de parution | Mai 2021 |
Format | 145×200 mm |
Nombres de pages | 226 |
Postface | |
Catégorie |
» Ce jour d’été 1979, je le pressentais, allait changer le cours de ma vie ”
Sur la place d’un village assoupi, Jean attend l’heure de l’enterrement qui l’a fait revenir à la campagne de sa jeunesse. Autour de lui, chaque détail de ce décor familier lui rappelle les images et les souvenirs de l’été de ses quatorze ans, quelques quarante ans plus tôt. Laurent Delmont, d’une écriture rafraîchissante et sucrée, rend hommage aux étés de l’enfance, de l’adolescence. Avec une émotion tendrement ironique, il nous remémore les senteurs, les copains et leurs plaisanteries moqueuses mais aussi les douleurs, les manquements de la vie, l’éveil des sens et les premières amours.Laurent Delmont, d’une écriture rafraîchissante et sucrée, rend hommage aux étés de l’enfance, de l’adolescence. Un retour à la croisée des chemins qui déterminent, à ces âges, la suite d’une existence. Un retour à la croisée des chemins qui déterminent, à ces âges, la suite d’une existence.
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Baptiste Luaces Client Confirmé –
Ce livre parle de l’enfance.
De l’adolescence.
De cette frontière floue et vertigineuse qui sépare deux mondes.
De ces moments fugaces qui marquent une vie. La transforment. Décident pour vous de ce que sera la suite.
Laurent Delmont évoque avec finesse et sensibilité cela avec pour toile de fond cette vie rurale qu’il semble si bien connaître. Qu’il dépeint sans caricature. Sans indulgence béate non plus.
Il nous conte la spontanéité, la musique, l’amour fraternel. Les premiers émois. Les premiers doutes aussi.
Ce roman aurait bien pu être le cinquième tome des « Souvenirs d’enfance » de Marcel Pagnol. Près de 75 ans plus tard.
Patricia –
J ai trouvé ce livre intéressant et très agréable de même que tous les ouvrages que j ai lu de Laurent Delmont.
Par ses personnages et leurs contextes, il sait décrire la vie avec tout ce qu’elle comporte de forces, de faiblesses, de beauté et de souffrances, et nous touche en plein.
J’attends toujours le nouveau livre avec impatience.
Céline –
J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir car j’y ai retrouvé l’odeur des étés de ma jeunesse.
C’est un livre qui fait du bien, qui rappelle des souvenirs qu’on avait un peu oubliés dans un coin de la mémoire.
L’auteur a l’art du choix des mots : un seul suffit parfois pour renvoyer à une image, une odeur, ou un son familier de cette époque.
Merci pour le voyage !
Durand Stéphane –
Duel bonheur de lire ce roman « Les eaux vives »…quel retour dans l’enfance, quel retour dans la vraie vie, celle que ne connaîtront pas nos petits enfants…
Les vacances à la campagne, chez les grands parents, c’est terminé, ça n’existe plus et quel dommage…
Sincères remerciements pour ce bel ouvrage qui me rappelle les vacances de mon enfance dans la campagne Meyssacoise…
Marielsano, Babelio –
Il y a Jean… Jean dont les parents vivent un passage difficile dans leur couple. Il y a Maurice, son petit frère, un petit garçon sensible. Et il y a cet été-là, chez les grands-parents, à la campagne, entouré de toutes ses têtes qu’on a plaisir à retrouver une fois les grandes vacances venues.
Mais cet été-là ne sera pas exactement comme les autres, car Jean est à un tournant de sa vie, il a quatorze ans et il franchit doucement la barrière entre l’enfance et l’adolescence.
On partage avec Jean les derniers souvenirs de cet été qui a marqué un tournant dans sa vie. Et par moments, le présent fait son incursion dans le récit, pour nous rappeler que le temps a passé mais que les événements ont marqué à jamais Jean comme les derniers moments d’insouciance.
Jean, on l’apprécie du début à la fin, dans ses fragilités comme dans ses courages. On se retrouve dans ses émotions nouvelles qui se bousculent en lui, dans cette envie de s’arrêter là mais d’avancer aussi. Il nous semble connaître un peu ce petit village où chaque commerce porte le nom d’une famille du coin, où celui qui n’est pas né ici restera à jamais un étranger.
Ce n’était qu’un été mais il a tout changé…et Laurent Delmont sait mettre des mots justes. Il nous emporte dans ce récit et on souhaite que cet été là dure toujours…
HordeDuContrevent, Babelio –
Quelle surprise ! Ce livre m’a plu ! C’est un agréable roman réunissant une tendre histoire et une belle écriture. Je l’ai lu d’une traite et Il m’a touché convoquant en moi les souvenirs de l’enfance, ceux des parenthèses estivales, ceux des espoirs et des craintes adolescentes. Ceux de la fin de l’enfance.
Laurent Delmont nous plonge dans un été poudreux gorgé de chaleur, en pleine campagne, territoire « de fruits sur l’arbre et de ciels bleus. Un pays de frondaisons, de chemins creux et d’eaux si vives, qu’on pouvait s’y désaltérer juste en les regardant courir au milieu des pierres ».
Nous suivons les pensées de Jean Roussel, la cinquantaine, qui revient au village de ses grands-parents. Sur la place de ce village assoupi, Jean attend l’heure de l’enterrement qui l’a fait revenir à la campagne de sa jeunesse.
La nature est le réceptacle de ses émotions adolescentes, Laurent Delmont retranscrit cette symbiose avec beaucoup d’humanité et de tendresse.
Les liens avec son petit frère Maurice, surnommé tendrement P’tit Mo, ainsi qu’avec le taiseux grand-père Lucien sont dépeints d’un regard plein de bonté et de réalisme. Même la grand-mère, bien plus revêche, est croquée d’un oeil apaisé. La vie dans cette ferme avec ses grands-parents, nous la voyons, l’imaginons comme si nous y étions en sentons les effluves, voyons chaque pièce, chaque habitude.
La narration est subtile et décrit ces petits riens de l’enfance qui marque à jamais toute personne, que ce soit les disputes, les lectures, les fantasmes, l’honneur bafoué, les hontes ressenties, les petites fiertés… Ces petits riens qui sont toujours en nous, ces petits riens qui font que nous ne guérissons jamais de notre enfance. Cristallisation secrète constitutive de notre identité avant la perte apparente de l’innocence et de l’enfance. Le tout dans une campagne rafraichissante et d’une indolence toute bucolique.
J’ai étonnamment été touchée par ce roman intimiste et ne peux que vous en conseiller la lecture ! Découverte d’un auteur que je vais suivre de près désormais !
manitasol, Babelio –
Les Eaux Vives est un roman qui m’a accompagnée lors d’un voyage en train et l’écriture fluide de son auteur m’a bercée et enveloppée dans une bulle durant tout le trajet.
A la librairie, sa couverture m’avait attirée avec ses couleurs bonbon qui rappellent l’enfance. C’est un livre qui sent bon l’été, la campagne, les copains et qui fait du bien !
Il s’agissait de mon premier roman écrit par Laurent Delmont et j’ai hâte de lire d’autres ouvrages de cet auteur !
LaGavina, Babelio –
À l’occasion de son retour au village des étés de son enfance, Jean se remémore ce moment où il est passé de l’adolescence à l’âge adulte.
Laurent Delmont sait saisir ces petits riens de l’enfance qui se cristallisent et influencent nos vies d’adultes. Tout est subtilement décrit : les lectures d’enfance, l’actrice fantasmée, les indécisions des premiers amours, les petites querelles qui se terminent en bagarre pour l’honneur, et ce moment où on prend conscience qu’on ne peut retenir le temps…
L’objet livre est de qualité, le papier est épais et agréable à feuilleter.
Lulu8723, Babelio –
Jean Roussel, quatorze ans et son frère Maurice, huit ans, vont passer les grandes vacances chez leurs grands-parents à la campagne. Nous sommes en 1979, il y a encore une notion d’entraide, de fraternité, dans nos campagnes. Il existe une certaine animosité envers ces gosses des villes. Des amitiés vont se créer, des amours vont même naître au cours de cet été, un peu particulier pour nos deux enfants.
Ces vacances de l’été 1979, ont un goût amer pour les deux enfants : leurs parents vont divorcer.
L’insouciance va faire place à la réflexion, surtout pour l’aîné ; Quel sera le devenir de ces enfants ? où vont-ils vivre, avec qui ?
Avec beaucoup de franchise, de nostalgie, Laurent DELMONT nous conte l’enfance heureuse, les merveilleuses vacances, à la campagne de ces deux enfants, ces petits parigots. L’innocence, la naïveté va les quitter. Des querelles entre bandes plus ou moins rivales vont émailler leur séjour à la ferme. Jean, au cours de ce fameux été découvrira l’amour. Il ne saura laquelle de ses prétendantes choisir.
Un petit roman intimiste qui nous replonge dans notre adolescence et nous fait revivre des séjours chez les grands-parents à la campagne, loin de la capitale. De belles descriptions, des images de la vie rurale saisies au vol. Une lecture agréable.